Aujourd’hui, 20 août 2008, devant un poste de télévision peu différent (je n’ai pas d’écran plat) de ceux qui étaient fabriqués quarante-quatre ans plus tôt, je regarde les JO de Pékin et je me souviens qu’en 1964 (JO de Tokyo), une enseignante nous avait demandé d'imaginer l'an 2000. Robots, soucoupes volantes, vacances sur la planète Mars dans la maison de "Mon oncle" au carré, le vieux monde faisait place à un univers de science-fiction spectaculaire… Aujourd’hui, la planète Terre est un village, mais les villes sont des mégalopoles. La révolution est microscopique, sur le marché aux puces électroniques. Le nouveau monde est emballé dans une toile, tissée par l'Internet. A Pékin, des survivants de l'ancien monde essaient d'empêcher la Toile de véhiculer les informations qui les gênent, mais Bouddha continue de sourire.
*Le sourire innombrable est un titre emprunté à Jacqueline de Romilly.