Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
  • Contact

Recherche

Archives

Autoportrait

         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

         Images

     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 23:04

 

Ce soir-là, je me sentais lourd et fatigué. J'oubliais de regarder la lumière. Obligé de vaquer à des occupations fastidieuses, le lot du quotidien, toujours à recommencer. Mon atelier était souvent l'antichambre des rêves, mais aussi l'antre d'un vieux bonhomme poussiéreux. Parfois, je n'avais plus l'énergie de me secouer. Je ne me suis jamais expliqué pourquoi je n'avais pas le sursaut nécessaire dans les moments les plus difficiles ; si j'avais dû réfléchir à chaque inspiration, je me serais asphyxié ! Ma petite boutique était encombrée de vieux colis mal ficelés comme les réflexions en impasse qui obscurcissaient ma raison dans ces moments de repliement. Dire oui à la vie de toutes mes forces, voilà ce que je voulais depuis toujours, et j'en connaissais aussi depuis à peu près toujours la difficulté. Je me tenais donc sur le seuil de mes contradictions quand, de très loin, sa petite silhouette dansante au bord des vagues m'a intrigué.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires