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Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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Autoportrait

         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

         Images

     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 00:04

          Alors venait le temps de la marche dans la nuit. Je donnais un baiser presque solennel à ma grand-mère. Mon père avait l'air triste. Le retour de mon frère essoufflé animait soudain la scène. Ma mère me donnait la main, au moins au début du trajet. Mon frère partait devant, et je le voyais se retourner pour évaluer la distance entre lui et nous. Les rues étaient sombres, les passants étaient rares. Nous traversions toute la ville entre deux faubourgs. Je levais souvent la tête pour contempler la lune qui fuyait entre les nuages. A force, je savais exactement à quel endroit, à quel moment je verrais telle ou telle enseigne lumineuse qui rendait le parcours intéressant. C'était dans ce magasin que nous achetions "de l'eau précieuse" et dans cet autre que mon père achetait parfois des hameçons. Quand mes parents n'étaient pas trop pressés de rentrer, nous faisions un détour pour échapper pendant quelques minutes à l'obscurité qui finissait par devenir oppressante. Nous passions alors par une rue très animée au bord d'une petite place où s'arrêtaient des autobus.   Ma gorgée de bière

 

 

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