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  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:04

Rien et Tout

    à peine

 

Aquarelle

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    contemplation

 

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Désolation

 

 

 

    ce que dit l'absence d'écriture

    ou le silence des arbres nus

    quand les herbes sèches dessinent un espace

    de solitude accomplie

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 14:04

Se demander devant un texte quelle est son intention cachée?

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 23:04

 

Ce texte a été publié une première fois par Isabelle Pariente-Butterlin sur son blog aux bords des mondes linkle 15 juin 2013.

 

 

Seuls les hommes libres sont très reconnaissants les uns à l’égard des autres. [1]

 

Il devrait être possible, on peut en avoir l’espoir, on peut se tenir à cet espoir comme à un fil tissé pour traverser les jours jusqu’aux berges de la nuit, comme on se retient à une texture dans laquelle avoir confiance, sur laquelle refermer la main simplement, il devrait être possible d’explorer cette reconnaissance à l’égard de la présence, et de la conserver à l’absence même des autrefois présents, de ceux qui, autrefois présents, nous ont ouvert un chemin dans le monde.

 

On voudrait les aimer et aimer leur absence, se fondre en elle, ne pas la repousser, l’accepter dans le cours de la vie. On voudrait pouvoir cesser de la leur reprocher et de la reprocher au monde. On voudrait se sentir aussi apaisés dans leur absence qu’on l’était dans leur présence, on voudrait savoir tenir la note. Il est difficile de continuer à être heureux quand l’un se retire du monde, s’efface de la trame, laisse la texture vide, tendue, prête à l’accueillir, et pourtant muette. L’instant est déstabilisant. On ne sait pas comment se retenir, ni à quoi, on commence par le vertige, devant l’immensité de ce qui se retire du monde comme une vague.

 

C’est comme si une vague se retirait tout à la fois, et du temps et de l’espace.

 

Il faudrait savoir se tenir au plissé du tablier de la mère de Simon Hantaï, du moins à la surface de ce qui en fait office dans notre mémoire, et dans le monde, il devrait suffire de se tenir à elle pour traverser le monde. C’est ce que nous dit Simon Hantaï et qu’il faudrait savoir entendre, dans le froissement des toiles et des textures, c’est ce point ultime de liberté qu’il nous indique, dans la structure bleutée du tablier de sa mère. Demeurer libres et reconnaissants à l’égard de la structure du monde et lui garder notre confiance.

 

Comme on tendait la main pour saisir la tienne. Comme on se tient à ta main, en dehors des modalités de l’absence ou de la présence. Elles ne sont que des modulations, rien d’autre que des modulations, et ta présence et la gratitude à son égard continue de se moduler dans le silence de l’absence. Il faudrait ne pas oublier comme ta main s’est tendue vers nous, nous a tenus et portés dans les mondes [2].

 

"Mais à la vérité, tout est miracle. " [3].

 

Il faudrait savoir regarder le monde en se répétant cela, très doucement, et même ton absence, oui, même elle, il faudrait pouvoir la regarder en se disant que tout est miracle et qu’il est miracle qu’elle nous ait porté à ce point-là du temps et de l’espace. Il faudrait se glisser en elle, en se disant que c’est miracle que le monde ait su ainsi nous porter et nous déposer, à ce point du temps, à ce point où nous en sommes, comme une vague qui a soulevé un nageur et l’a ramené à bon port. Il faudrait accepter que l’absence nous porte comme la présence nous a portés, il faudrait pouvoir être aussi heureux de ton absence, qu’on l’a été de ta présence, et l’aimer tout autant qu’elle.

 

"Mais à la vérité, tout est miracle.", il est si difficile de le penser et d’avancer dans le monde avec cette certitude.



Isabelle Pariente-Butterlin _ Licence Creative Commons BY-NC-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 15 juin 2013.

 

[1] Spinoza, Éthique, proposition LXXI.

[2] Les variations du pluriel et du singulier sont entièrement pourvues de signification.

[3] Martin Buber, Les récits hassidiques, p. 152. 

 

 

 

 

 

 

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 08:46

 

Les couloirs de mon lieu de travail sont de couleur marron foncé. Fraîcheur des murs blancs entre lesquels je manipule abstraitement des données qui concernent des besoins concrets de logements. Asepsie des chiffres. L'immeuble est un ancien hôpital.

 

Et je remontai les couloirs en enjambant des corps.

(Saint-Exupéry, Terre des hommes)

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 23:04

        Je recherchais le modèle, l'archétype. Quelle était donc la trame et la texture de cette vieille femme, de cet enfant, de ce père ou de cette mère immobiles comme des images sur les pages d'un journal? Celles-ci se dépliaient, se pliaient ou se repliaient comme les volets du miroir dans lequel j'apercevais des reflets fugaces de la scène familiale à laquelle je participais comme actrice et surtout comme spectatrice. Je découvrais que le monde avait besoin de son reflet. J'apprenais vraisemblablement à réfléchir. Le froncement de mes sourcils en témoignait. Mais j'avais le plus souvent les yeux grands ouverts, et sans doute comme ceux de mon père, un peu perdus dans le lointain...

 

Ma gorgée de bière

 

 

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 23:04

 

 

S 3 Limpide Transparence

 

 

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 23:04

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 23:04

 

  S_3-Mer-diapree_Tribord.JPG

 

 

 

 

 

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 13:20

 

 Xavier Gardette, Cent jours après la floraison des lys 

 

Un goût de terre argilo-calcaire, une odeur de chemins vicinaux, de voies de petite communication et au fond coule une rivière qui ferme le passage.
Le narrateur, de retour comme Ulysse dans le pays de ses aïeux, retrouve sa demeure et se fond dans un décor de prés, d’arbres et d’eaux, à l’affût des traces inscrites dans ce paysage agreste. Au gré de notations bienveillantes ou caustiques, par petites touches, se dessine un portrait impressionniste et secret d’une campagne vivante.
Passent les saisons, les travaux et les jours, page après page ce carnet bruissant de surprises initie notre regard au charme de ces lieux.
En contrepoint pourtant, un phénomène récurrent, étrange, une anomalie de circulation automobile, inquiète et lentement recouvre le voisinage d’une ombre d’incertitude…

Si je ne bouge pas, c’est aussi parce que je suis autrement préoccupé, et par une image étrange. Oublieux des flocons qui passent devant le carreau, je regarde sur l’écran un cliché de Google Earth. De l’espace intersidéral, figuré par une Terre bleue perdue dans le noir, allégorie du désespoir, je me suis approché virtuellement des toits de mes maisons qu’un satellite espion a photographiés un beau jour d’été sans nuage.
Je suis comme un oiseau, un busard peut-être, immobile à 478 mètres d’altitude. D’une légère pression du majeur, je descends un peu, pour me trouver à hauteur du troisième étage d’une tour Eiffel dont les piliers se trouveraient au niveau de la mer. Nous sommes le 17 juin 2004 : c’est écrit au bas de l’écran. Dans le pré qui longe la rivière, derrière le lavoir, la fenaison est achevée. Je le vois à ce fond jaune orangé de la parcelle qui tranche sur le vert un peu gris, un peu grumeleux, des champs et des arbres, ceux-là rassemblés en une coulée moutonnante, trahissant le lit méandreux de la Noue. Des stries pâles ondulent sur le pré et forment un autre méandre, chemin régulier et tortueux qu’a tracé la faucheuse.

 

 

 Marc-Alfred Pellerin, L'Alerce

 

Sur les contreforts andins du Chili austral, aux prises avec un monde ténébreux et sauvage évoqué avec un réalisme saisissant, deux êtres s’engagent aveuglément pour une vie commune sur laquelle planent l’opprobre social et une accusation de crime.
Leur histoire d’amour a la simplicité d’une tragédie ancienne. De forêts en à-pics de montagne, de scieries en chantiers de coupe, dans une longue chevauchée ils défient l’adversité et se trouvent pris en étau entre la nécessité et la loi de l’argent-roi établi sur l’exploitation des ressources primitives.
Dans un Chili intemporel fouetté par la pluie et les vents, un récit lyrique où s’imbriquent l’observation sociale, une évocation forte du milieu forestier et la lutte du couple pour sa survie.

« Ventisquero ».
Parti à grands pas, le Chef invente déjà le dessin du chemin qu’il va falloir tracer pour rejoindre la piste. Du plat de la main, il frappe les arbres, cinq gros et quelques maigrichons.
[…]
Brèves morsures de la chaîne entaillant le pied de l’arbre, à la naissance des racines. Longues séquences entrecoupées d’accélérations furieuses pour se dégager lorsque l’arbre menace de coincer la chaîne sous son poids. Arrêt pour une reprise de souffle, de rythme. Pétarade un peu creuse du moteur pendant que la chaîne tourne à vide avant d’attaquer à pleine écorce, en un nouveau point. À l’oreille, l’habitué des chantiers devine les étapes de l’exécution, l’approche du dénouement. Silence. Long cri d’alerte. Ultime coup de scie. Deuxième cri aussitôt noyé dans le craquement final. Nouveau silence pendant que vacille la cime, ses tonnes de branchages et de feuilles. Puis le fracas de la masse abattue, arrachant tout sur son passage. Et la secousse de la montagne, faisant sous les pieds trembler le sol. 

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 14:04

 

 

 S 3 Immensité Grand vent

 

 

 

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