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Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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Autoportrait

         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

         Images

     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 00:04

 

   La pénombre couvait tous les objets

Sous la chaleur leurs ombres étaient pleines

La mer traversait l'épaisseur

Flux et reflux la fleur expire

Dans son vase en terre

Du fond des civilisations disparues    

    Du fond des ombres à découvert ce morceau de verre brisé passe les feux de la rampe

A des années-lumière de toute réalité   ça sent la poussière

Et les décombres sur un petit tableau près de la cheminée rougeoient dans un raz-de-marée en transparence les braises feutrées coulent sur la  pierre     

    Un chapeau mou

Gondole une console

Dans un coin de la pièce quelques statuettes

Et des livres beaucoup de livres

Dont les gaufrures aspirent les flammes

Le cendrier fume encore    

    Près d'un verre vide et renversé l'autre debout à demi-plein le liquide est luisant et danse sur une   pipe en bois sombre

Près d'une autre pipe en terre dont la chute est amortie sur les années

Lumière qui s'égoutte

En feuilles mordorées

Sur les tapis profonds et doux le chat y dort leurs  poils se mêlent il s'y enfonce et puis se roule

Mouvement fixe

En boule

Le dos rond de l'élan figé

      Silence lourd de sens ou silence de non-sens

La tête tourne d'un petit pantin d'une boîte à    musique offre-cigarettes

Qui l'a remontée?    

    Du fond des ombres les fauteuils se forment   alanguis sur la plage profonde et brune dans la chaleur de la moquette tachée

Le canapé s'étire sous la fenêtre les rideaux ne     sont pas tirés

A la croisée se glisse

L'aurore ou le crépuscule

Des surhommes qui tuent

   L'humanité qui dort

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 23:04

 

silence soupir

amour mot

mémoire exploration

espace tourbillons

mots arrachement

 

        les déchirures du langage lacèrent les corps

 

 

mots socs

langage socle

mémoire projection

mouvements de mots

définitions cages

 

        les éclairs de la pensée déchirent les voix

 

 

mots grains

greniers mémoire  

langage à l'oeuvre

phrases sillons

labours

de la terre et de la chair

est triste

 

        tant de douleurs et de pertes  

 

et le paysage qui tremble

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 23:04

je n'entends que le silence

je ne vois que la lumière

barrée par des obstacles qui organisent le tempo de l'ombre

 

l'équilibre des formes

la justesse des teintes

seraient moindres

sans ces quelques lignes qui redessinent l'architecture du monde

 

et le silence n'est pas obsédant

qrâce aux petites notes flûtées des oiseaux alentour

 

dans ce repli immobile du temps

après les orages de l'été

avant les tempêtes de l'automne

je prends racine

 

au creux des insterstices

protégée du dérèglement cosmogonique

une partition s'écrit

qui donne à lire

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