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Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

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     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 23:04

Les bribes de phrases qui passaient à travers le tamis de mes mains écartées sur mon visage avaient le pouvoir de m’anéantir. L’ogre ou l’ogresse du conte prenait corps et m’avalait réellement. J’étais épouvantée, l’angoisse était insupportable. Je recherchais la présence de ma mère pour me raccrocher à sa sérénité. J’aimais la voir repasser tranquillement le linge en écoutant la radio. Elle chantonnait. Quel était le sortilège qui créait la tourmente dans ma tête alors que la scène familiale à laquelle je prenais part était si douce ? Ma mère se doutait-elle de l’orage ravageur qui me secouait ? Pourquoi ma gorge était-elle nouée ? Pourquoi n’en sortait-il aucun son ? Il me semble que je me rendais compte de la fragilité des adultes. Je savais malgré moi, malgré eux, qu’ils ne connaissaient pas les réponses. Je me blottissais intérieurement dans le creux de mon désir d’amour. J’aurais aimé qu’on m’y rejoigne plus explicitement.    Le Jokari  

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