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Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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Autoportrait

         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

         Images

     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 00:04

Elle avait marché à travers les champs laissés en friche qui séparaient l'autoroute de la cité où elle habitait. Ce n'était pas encore l'aube mais l'eau bleue de la nuit avait pris l'éclat qui annonce la révélation attendue de la lumière du jour. Elle aimait suivre du regard le double sillon lumineux des phares jaunes et des feux arrière rouges qui filaient en sens inverse et finissaient par devenir invisibles de l'autre côté de la brume. De loin, les immeubles de la cité paraissaient presque beaux parce qu'ils étaient associés à l'idée d'un départ possible et qu'à cet instant précis de la nuit finissante, du matin frémissant, on se sentait hors du temps, hors du quotidien, dans un monde où les frontières entre la vie et la mort, la présence et l'absence, le rêve et la réalité, la laideur et la beauté, n'existent plus. 

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