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  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 22:52

par Jean-Pierre Terrail

 

Au tout départ de cette histoire, l’expérience pratique d’une psycholinguiste exerçant en Institut de rééducation, puis en CMPP, et réussissant à apprendre à lire en quelques mois à l’aide d’une méthode syllabique à des jeunes en profonde perdition scolaire.

La suite : Je lis, j’écris. Un apprentissage culturel et moderne de la lecture, est réalisé en 2008-2009 et édité par Les Lettres bleues à la rentrée 2009. Les auteurs, ladite psycholinguiste, une formatrice IUFM, et un chercheur, sont partis d’un double principe : qu’une entrée efficace dans la lecture passe par un apprentissage progressif et systématique du déchiffrage, l’acquisition d’une capacité de déchiffrage fluide et autonome étant la clé de l’accès au sens ; et que, quel que soit leur milieu socioculturel, tous les enfants disposent de ressources d’intelligence ordinairement méconnues, étant capables, véritables « éponges », d’absorber bien mieux que ce qu’on leur propose habituellement – à condition bien sûr de dispositifs pédagogiques adéquats.

Destiné au CP, l’ouvrage prend le contre pied de bien des convictions pédagogiques, et de ce qu’est encore aujourd’hui en France la culture scolaire dominante en matière d’initiation à la lecture.

Au plan de l’acquisition du code, il interdit radicalement toute lecture devinette : lire c’est déchiffrer, et rien d’autre. Il s’agit d’apprendre à « déchiffrer », au sens le plus strict du terme, par l’étude des graphèmes de la langue écrite, à l’exclusion de toute « leçon de son » qui part des phonèmes et non des graphèmes. Cette étude des graphèmes est ordonnée et systématique, ne donnant jamais à lire de graphèmes qui n’aient été préalablement étudiés et intégrés. L’école ainsi ne demande rien aux élèves à quoi elle ne leur ait d’abord donné les moyens de répondre. Et elle les place du même coup dans une position d’autonomie face au texte : une fois intégré le graphème de la leçon du jour, ils peuvent tout lire par eux-mêmes, n’ayant besoin d’aide que si, une fois déchiffré un mot de façon fluide, ils n’en reconnaissent pas le sens...

 

Lire l'intégralité ici: http://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article108

 

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