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Présentation

  • : le vent qui souffle
  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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Autoportrait

         Qui étais-je vraiment? /

Ballet d'oiseaux

          au bord de la mer  

Impossible livre

      Mots

    déploiement géométrique, sonore, temporel

Les mots/"Sons" dessus dessous?/Où (hou!hou!) sont les sons?/Sur les ondes/Tout se jouait entre deux mots qui se fuyaient/Ecrits déchirés/Les mots me manquent/Mots à profusion/Fond et forme/L'art de combiner les sons/Passerelles de mots/Sous le couvert des mots /Ma voix résonne dans le désert!/C (Qu) antique/Mots creusés-creusets /Mots interdits /Mots /                       

       Motifs

     Leitmotiv/    

         Ombres

     Point de rencontre /Aboli bibelot /Portrait/  

         Images

     Images découpées/La dernière image de lui/ Autoportrait /  

          la lettre i

     Démolition/DESPERADO/Eperdument/  

           immense

     Un océan à traverser/Plans sur la comète, rêverie géante.../  

            improvisations

     Nécessité fait loi?/ Chevauchée fantastique/  

             invisibles frontières  

     Moi et/ou moi/Acrostiche/Du trajet au destin (tragédie?)/Elle ourlait le bord des précipices.../Incertains rivages/L'usine/Couloirs du temps/  

          itinéraires

     Rose des vents/Prendre le large/

11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 23:04

        Dans la cuisine de ma grand-mère, lorsque je sirotais ma bière, j'absorbais toutes les paroles, même rares, que j'entendais, et j'examinais, je scrutais tous les détails que je voyais. J'entamais à ma façon, bien inconsciemment, l'oeuvre d'un nouveau roman. J'étais fascinée par un miroir mobile triptyque qui se dépliait et se repliait comme un livre. J'y observais mon visage démultiplié comme on interroge une évidence énigmatique. Aujourd'hui, accoudée chez moi à la table de ma cuisine, moins abîmée physiquement que ma grand-mère mais, parvenue sur les rives de la soixantaine, presque aussi vieille qu'elle l'était alors, je contemple en pensée la gamine que j'étais, petite conscience en éveil qui captait les signes envoyés par le monde...      Ma gorgée de bière  

 

 

 

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