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  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 23:04

Ainsi, à en croire le discours supposé économiquement correct, la cause est entendue: les lois de l'économie sont néolibérales; elles exigent toujours plus de liberté et d'initiative individuelle et toujours moins de dépenses publiques, d'impôts et de réglementations, toujours plus de marchés libres et toujours moins d'administration, toujours plus de compétition marchande et toujours moins de solidarité sociale.

 

D'ailleurs, les opposants au néolibéralisme ne s'y trompent pas: vous ne les entendez jamais protester au nom des lois de l'économie, mais au nom de la justice, de la démocratie, de l'environnement. Mais c'est précisément là leur grande erreur!

 

Car c'est bel et bien au nom de trois cents ans de science économique que l'on peut contester le discours néolibéral.

 

Jacques Généreux, Les Vraies lois de l'économie, Seuil 

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 23:04

Je contemple, incrédule, une paire de lunettes rongée par l'eau et le sel, qui semble avoir échoué de ce côté-ci de la mer intérieure, à la lisière des vagues et du sable, devant mon nez. J'avais perdu les miennes de l'autre côté de la Méditerranée en chahutant dans les rouleaux de la plage d'Alger, de nombreuses années auparavant. Les verres correcteurs sont très abîmés, piquetés, opacifiés. Je risque un oeil, les indices sont confondants.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 23:06

Cousu de fil blanc

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 23:04
| Libération | 23 août 2012
Campements démantelés à Lille : les Roms chassés, leurs animaux relogés
22 août 2012 à 21:16
Dans le campement de fortune établi près du Grand Stade, mardi. La moitié des 30 personnes qui se sont réfugiées là sont des enfants.
Dans le campement de fortune établi près du Grand Stade, mardi. La moitié des 30 personnes qui se sont réfugiées là sont des enfants. (Photo OLIVIER TOURON. FEDEPHOTO)
 

Reportage Les personnes évacuées le 9 août vivent dans des conditions encore plus précaires qu’avant.

Par STÉPHANIE MAURICE Correspondante à Lille  
     

Ce n’est pas très loin du tout neuf Grand Stade de Lille, fierté de la maire socialiste Martine Aubry. Un bosquet au bord d’un champ, que rien n’indique à part un sentier dans les herbes. Les dix tentes qui s’y trouvent sont invisibles depuis le boulevard. Les rabats sont relevés, laissant voir les matelas aux couvertures bien tirées. Peu d’affaires personnelles : les Roms qui vivent ici depuis deux semaines n’ont eu le temps de prendre que l’essentiel. Ils ont été expulsés du campement d’Hellemmes le 9 août, à 6 heures.

 

Ils vivaient à 150 sur cette friche de 10 hectares en face de l’école d’architecture, certains depuis plus de deux ans. Les Roms imitent les cris des CRS : «Police ! Dégage, dégage !» Ils sont une trentaine, la moitié sont des enfants. Pas d’eau potable. Des toilettes sèches ont été improvisées. Des bénévoles font de leur mieux pour les aider, apportent des bouteilles d’eau minérale, des fruits, mesurent la taille des chaussures qui manquent pour deux petites filles aux pieds nus.

 

Chalets. Avant son expulsion, le groupe vivait dans les cabanes construites grâce à l’Atelier solidaire, fondé par des étudiants en architecture. «C’était en mai 2010. On organisait deux fois par an une fête sur la friche. C’était dégueulasse, on était là pour nettoyer, et c’est comme ça qu’on a rencontré les Roms qui s’étaient installés là. Ils nous ont aidés», se souvient Yann Lafolie, président de l’association. Puis arriva août 2010 et le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, durcissant la lutte contre l’immigration illégale et les expulsions massives.

 

Pour les étudiants, c’était l’occasion de mettre leurs cours en pratique en construisant six petits chalets en bois. Le projet a pris de l’ampleur. Un jardin partagé a vu le jour, avec potagers pour les habitants du quartier et les Roms. Des chèvres, des poules pondeuses, un cochon y ont été installés. «Plus aucun enfant des chalets n’allait mendier car ils étaient scolarisés, on prévoyait un atelier d’alphabétisation pour les adultes. La Fondation de France était prête à nous aider», se désole Yann Lafolie, qui voit dans l’expulsion un «gâchis».

 

Les cabanes ont été démontées par les services de la communauté urbaine de Lille, et les bêtes prises en charge par la Ligue de protection des animaux. «Eux, ils ont eu tout de suite un toit», ironise une bénévole de l’Atelier solidaire. Au contraire des familles, dont certaines avec des enfants en bas âge.

 

D’autres campements tout aussi précaires que celui qui accueille désormais le groupe sont disséminés dans la métropole lilloise, sur un terrain prêté par l’évêché ou près d’une voie ferrée. Les associations ne les connaissent pas tous : certaines familles ont choisi la discrétion en attendant que l’orage passe. Martine Aubry n’apprécie guère la situation. Certes, la «grande chef de Lille», comme l’appellent les Roms, avait demandé l’expulsion de la friche. Une décision qu’elle assume, à cause de tensions avec le voisinage. «Nous ne pouvons pas accepter que les populations autour payent le prix fort pour leur présence», a-t-elle martelé lundi. A Hellemmes, le collectif la Voie perdue, créé par un des voisins, tenait un blog recensant les nuisances. Principalement, le brûlage des câbles électriques pour récupérer le cuivre - ce qui provoque d’épaisses fumées noires - et les sonos à fond la caisse. Y avait-il urgence à agir ? L’évacuation est intervenue juste après le discours musclé du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, sur les Roms. Aubry soutient le gouvernement, le démantèlement était impératif : «Rappelons qu’un monsieur a tiré sur les Roms un soir», a-t-elle justifié. L’argument laisse sceptique le collectif Solidarité Roms, qui y voit une dramatisation inutile. Les tirs en l’air provenaient d’un pistolet d’alarme.

 

Fourrière. A en croire Martine Aubry, légèrement gênée aux entournures, son seul point de désaccord avec Valls porterait sur la manière de faire : «Cette évacuation d’urgence s’est passée dans des conditions qui ne nous satisfont pas.» La première secrétaire du PS tacle les services de l’Etat, qui n’auraient pas prévu de terrain où réinstaller les familles en dehors de la métropole lilloise. Ce qui devrait être fait dans les prochains jours, a-t-elle promis, avec aménagement minimum, sanitaires et bennes à ordures vidées régulièrement. Encore faudrait-il que les Roms puissent se loger. Les caravanes impossibles à déplacer ou celles sans papiers ont été placées à la fourrière. Avec toutes les affaires à l’intérieur.

 

La préfecture indique ne pas avoir connaissance «de difficultés concernant la reprise d’effets personnels ou papiers administratifs dans les véhicules saisis». Samir a pourtant tout perdu. Sa caravane de récup n’était pas en règle, il n’a même pas essayé de négocier sa reprise. Sa femme explique, par gestes, qu’elle n’a plus que les vêtements qu’elle porte sur elle. Ils dorment tous les trois, avec leur petite de 7 ans, dans leur voiture. Samir, bac +3 en informatique décroché en Roumanie, vit, comme tous les autres, de la ferraille, des machines à laver ramassées dans la rue. Mais il est fatigué de la France et envisage de passer en Angleterre. Via les jungles de Calais, comme les Soudanais ou les Afghans, lui qui est citoyen européen.

 

Photo Olivier Touron. Fedephoto        link 

 

           
               
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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 23:06

Toits du monde

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:06

Neige éternelle

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 23:04

Survol des Alpes. Le pilote intervient pour nous aider à localiser le Mont-Blanc. Neiges éternelles (?) et glaciers (menacés?) étincellent. Sensation irréelle, inversion des rôles ou des pôles, le monde est à l'envers et si bas qu'il faut pencher la tête pour l'admirer.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 23:06

Qui n'a jamais entendu un patron, un journaliste économique ou un homme politique déclarer: "Seules les entreprises créent des richesses", ou bien: "L'impôt tue l'impôt"? Et qui n'a jamais entendu condamner une réglementation au motif qu'elle était "anti-économique"?

 

Au cours des deux dernières décennies les "lois de l'économie" ont envahi le débat public. Le discours politique moderne, amplifié et standardisé par les médias, a diffusé une culture "économiquement correcte" faite de maximes simples qui, à force de répétition, pourraient bientôt accéder au statut de dictons populaires, c'est-à-dire d'expressions bien ancrées du bon sens commun.

 

Mais en fait de bon sens il s'agit plutôt de sens unique et de contresens.

 

Sens unique dont l'orientation est sans mystère. En effet, les lois de l'économie dont on nous rebat les oreilles ne semblent être écrites que pour contrarier les lois des hommes, c'est-à-dire les choix politiques qui voudraient contrôler et exploiter les mécanismes économiques au lieu de se soumettre à leurs incontournables prescriptions.

 

Or il s'agit là d'un contresens monumental. Car la théorie économique - même la plus orthodoxe - ne conteste en rien la nécessité de l'Etat, des réglementations et de l'impôt.

 

On peut même lire l'histoire de la pensée économique comme la découverte progressive de toutes les raisons pour lesquelles l'intérêt général exige une régulation politique de l'économie et la soumission du politique à la souveraineté des citoyens. 

 

La culture du café du commerce, qui se répand aujourd'hui, prête donc à tort à la science économique ce qui n'est en vérité que le credo néolibéral basique de quelques patrons (et non pas - j'insiste - de tous les patrons). Mais les promoteurs du credo ne sont pas seuls responsables de cet abrutissement. Quelques pourfendeurs du néolibéralisme y contribuent tout autant, quand ils laissent entendre que la caricature qu'ils contestent résume la pensée économique contemporaine. Las! De même qu'il est des néolibéraux chez qui le seul nom de Marx déclenche des poussées d'urticaire, il est des néomarxistes outrés par l'idée qu'une critique du néolibéralisme émane aussi de l'analyse économique non marxiste.

 

Jacques Généreux, Les Vraies lois de l'économie, Seuil

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 23:04

Conversation téléphone bruit parasites bribes fatigue paroles interruption distraction suivre la conversation syntaxe phrases sens son sous-conversation sensations quid quoi comment où mais encore je suis moi vous êtes vous où êtes-vous oui pardon je sais je ne sais pas je ne sais plus ni où ni quoi ni comment je sais non pardon je ne sais pas que voulez-vous que me demandez-vous que puis-je pour vous excusez-moi excusez du peu si peu malgré tout ce que je peux oui j'ai bien dit ou mal dit mais j'ai dit tout ce que je peux c'est-à-dire hélas pas grand-chose mais l'essentiel n'est-ce pas tenir parler soutenir la conversation il le faut sinon je ne sais pas peut-être jamais jamais sûre pourtant oui il le faut il faut décider surtout tenir bon ne pas faiblir montrer prouver être déterminé choisir une direction continuer persévérer courage je suis là vous aussi au bout du fil sans fil quelle époque mobile tout est mobile rien ne change mais si tout change vous n'avez pas changé vous êtes jeune jeune à jamais non le temps n'a pas de prise c'est l'été nous sommes jeunes l'été c'est la vie la belle saison l'automne aussi somptueux l'automne souvent l'été indien l'autre hémisphère où vais-je où allons-nous que de mystères que de beautés que de misères tous ces malheurs pauvres de nous oui pauvres mais bon assez courage tenir il faut à bras le corps être fort passer les épreuves du bac les épreuves tout court non le temps est immobile ne passe pas trop lourd la chaleur c'est l'été la belle saison profitons mots que de mots quel flot rythme pas de ponctuation un mot après l'autre derrière l'autre à la suite sans fin toujours le blog chaque jour tenir jusqu'à quand fin bien sûr fin de la semaine week-end repos je souffle je reprends mon souffle vous ne me l'aviez pas pris je m'essouffle fatigue fatigue l'âge accepter refuser refluer contenir laisser venir respirer flux et reflux deux temps toujours ombre et lumière silence parole mot espace espace-temps espèces de temps temps long du souvenir comme un sanglot l'instant comme un rire qui pétille respiration la vie l'eau qui coule jours heureux merci je vous en prie si si je n'en ferai rien rien hélas rien vous n'y pouvez rien je n'y peux rien ça se décline le jour décline je décline nous déclinons la courbe du soleil décline la Terre se réchauffe quel est le rapport ? Le seul point qui vaille est un point d'interrogation pour clore cette conversation qui a duré si longtemps je vous remercie votre voix si chaude si rayonnante un rayon de soleil la lune se lève fatigue excusez-moi je dors debout ne vous excusez-pas c'est moi incorrigible les mêmes erreurs des tics comme ces parasites sur la ligne grains de sable qui empêchent qui bloquent la suite des mots ne serait pas la même si pensez-vous justement je crois non je pense le flux des mots quelle importance le sens des mots tous le même sens vers le silence un sillon un flot un fleuve un ruisseau de l'eau à boire un désert j'ai soif un puits une source des mots donnez-moi avec vous je vous accompagne du pain et de l'eau tout est simple vous et moi en voyage embarqués chavirés saoûlés logorrhée à moins que attendez attendez-moi ma voix résonne dans le désert !

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 23:04

Mon ami

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