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  • : Un souvenir surgissait parfois des mots comme un djinn d'une jarre, un souvenir imaginé, un oubli imaginaire... Le jeu de l'oubli dans l'écriture consistait à donner une forme à ces souvenirs blancs qui s'échappaient comme des fantômes...
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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 10:22

Chaque été, la ville est en travaux. Par la fenêtre ouverte, un marteau-piqueur donne la réplique aux instruments à vrille qui oeuvrent dans le cabinet du dentiste. Je me sens perforée de la tête aux pieds.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 09:40

Aujourd’hui, 20 août 2008, devant un poste de télévision peu différent (je n’ai pas d’écran plat) de ceux qui étaient fabriqués quarante-quatre ans plus tôt, je regarde les JO de Pékin et je me souviens qu’en 1964 (JO de Tokyo), une enseignante nous avait demandé d'imaginer l'an 2000. Robots, soucoupes volantes, vacances sur la planète Mars dans la maison de "Mon oncle" au carré, le vieux monde faisait place à un univers de science-fiction spectaculaire… Aujourd’hui, la planète Terre est un village, mais les villes sont des mégalopoles. La révolution est microscopique, sur le marché aux puces électroniques. Le nouveau monde est emballé dans une toile, tissée par l'Internet. A Pékin, des survivants de l'ancien monde essaient d'empêcher la Toile de véhiculer les informations qui les gênent, mais Bouddha continue de sourire.

 

*Le sourire innombrable est un titre emprunté à Jacqueline de Romilly. 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 05:35
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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 23:04

Tous les ministres de l'intérieur devraient, obligatoirement et de par la loi, faire un stage de réfugié (politique, économique, ethnique, religieux, peu importe) sans argent et sans papiers, mais surtout sans papiers, ou alors avec des papiers maladroitement falsifiés, dans un pays étranger avant de prendre possession de leur portefeuille, de leur fauteuil...

 

Adam Biro, Loin d'où - revisité, éditions La Chambre d'échos

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 23:36
La politique d'expulsion des Roms est une honte pour un pouvoir de gauche

LE MONDE | 14.08.2012 à 14h39 • Mis à jour le 14.08.2012 à 14h55

Par Christophe Deltombe, président d'Emmaüs France et Christophe Auger, délégué général d'Emmaüs-Coup de main



Le message du ministre de l'intérieur annonçant que les décisions d'expulsion prononcées par la justice seraient exécutées, s'agissant des campements de Roms, n'est pas celui que nous attendons d'un ministre de gauche.

 

Le gouvernement a pourtant annoncé vouloir se soucier du devenir de la situation des bidonvilles et, par extension, des populations roms. Ces populations font depuis longtemps l'objet de préjugés, entretenus et aggravés par l'inacceptable discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010.

 

L'urgence impose de travailler au changement du regard porté sur eux. Il faut d'abord rappeler que ces populations sont victimes de discriminations dans leurs pays d'origine, mais aussi, bien souvent, dans les pays d'accueil.

 

Les droits de l'homme ne sont pas respectés lorsque des forces de l'ordre investissent des campements dans lesquels résident des familles et des enfants et les forcent à quitter inlassablement les lieux où ils s'installent, sans proposition de logement ou d'hébergement, empêchant toute stabilisation et par conséquent la scolarisation des enfants, l'accès au travail...

 

La dignité des personnes est bafouée lorsque des familles sont forcées de quitter des terrains insalubres, sans eau ni sanitaires, pour en rejoindre d'autres, dans le même état d'insalubrité, ce qui est la réalité des évacuations.

 

Qu'en est-il du principe "Pas d'expulsion sans relogement", qui va de soi, en particulier lorsqu'il y a des enfants, et qui continue d'être ignoré ? Par ailleurs, il est indispensable de supprimer les mesures transitoires rendant quasi inaccessible le marché du travail jusqu'au 31 décembre 2013 pour les ressortissants roumains et bulgares, alors que c'est un droit reconnu pour tous les ressortissants européens.

 

Un rapport de la Commission européenne du 11 novembre 2011 révèle que ces populations venues de Bulgarie et de Roumanie ont joué sur la période 2004-2007 un rôle positif dans les économies des pays d'accueil n'appliquant pas les mesures transitoires, qu'elles n'ont été la cause d'aucune répercussion significative sur le chômage.

 

Ce rapport montre à l'inverse que le maintien de ces mesures favorise le travail au noir et donc une exploitation des plus faibles.

 

Ajoutons que les populations roms roumaines et bulgares ont servi la politique du chiffre du précédent gouvernement en constituant environ 25 % des expulsions réalisées.

 

Attitude hypocrite, car, européens, leur droit à la libre circulation leur permet de revenir en France une fois les aides au retour perçues et le voyage au pays payé par l'Etat ! Le coût direct (aide au retour) et indirect (frais de gestion, recours judiciaires, escortes policières, etc.) de cette politique avoisine les 100 millions d'euros par an. Ces fonds auraient été mieux utilisés à des actions d'insertion, en commençant par des opérations visant à l'hébergement et au logement, dont ces populations sont privées.

 

Sait-on que des fonds européens gérés par la France ne sont pas consommés ? Pour 2012, des dizaines de millions d'euros du Feder (Fonds européen de développement régional) risquent d'être rendus à l'Europe ! L'Etat a péniblement utilisé 1 million d'euros de cet argent pour créer de l'habitat spécifique pour les plus démunis. En abondant de manière conséquente cette ligne du Feder pour le financement des logements des populations marginalisées, un premier pas serait franchi.

 

Création de places d'accueil d'urgence intégrées dans des structures d'hébergement et d'insertion existantes ou en projet, création de structures d'habitat adapté temporaires pour les situations aiguës, mise en place de maraudes spécialisées pour aller à la rencontre de ces populations qui vivent dans les interstices des villes, embauche de médiateurs culturels, création d'un poste de délégué national à la coordination des actions en faveur de ces publics, seraient autant de mesures favorisant l'intégration de ces populations qui ne représentent que 15 000 personnes en France.

 

En outre, ne peut-on pas imaginer des actions ambitieuses impliquant les collectivités territoriales dans des projets de coopération décentralisés pour soutenir des personnes volontaires dans leur projet de réinstallation dans leur pays avec l'aide technique de l'Etat, de l'Europe et des autorités nationales et locales des pays d'origine ?

 

Oui, des mesures sont à prendre d'urgence concernant les Roms en errance, mais certainement pas commencer par annoncer des expulsions. C'est reporter les problèmes sur les territoires voisins et envoyer un message d'opprobre aggravant l'exclusion. Il faut abroger les mesures transitoires touchant les Roumains et les Bulgares, porter un nouveau regard sur ces Européens et adopter des politiques visant à leur donner une place digne dans nos sociétés.

 

Christophe Deltombe, président d'Emmaüs France et Christophe Auger, délégué général d'Emmaüs-Coup de main       link 

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 23:04
Le Monde.fr | 14.08.2012 à 10h39 • Mis à jour le 15.08.2012 à 10h50

Par Patrick Doutreligne, Fondation Abbé-Pierre

 

Roms: faisons preuve de courage et d'humanité 

 

Bien sûr que la question des minorités roms est à dimension européenne, bien sûr que cette population est une des plus rejetées de nos sociétés, bien sûr que certains comportements délinquants ou quémandeurs dans les transports en commun ou sur la voie publique sont irritants ou répréhensibles... Comment doivent réagir les autorités pour avancer sur des propositions dignes pour les personnes concernées, dignes de notre République et de ses valeurs, et respectueuses de notre histoire ?

 

La stigmatisation, la répression, l'opprobre publique qui ont été de mise ces dernières années avec en paroxysme le discours de grenoble de l'été 2010 ont montré, au-delà de leur igniminie, leur inefficacité. 

Nous devons sortir d'une spirale qui détermine aujourd'hui les attitudes : droits minorés ou bafoués (conditions de séjour, accès au travail...) pour les uns entraînant des réactions accentuées de rejet, d'exclusion ou pire de racisme pour les autres.

 

Le gène de voleur, d'assisté, du délinquant ou de l'illégalité systématique n'existe pas plus dans cette population que chez aucun être humain. Comment penser que des enfants roms seraient surdéterminés à des conditions de vie aussi misérables.

 

La France n'est-elle pas capable d'offrir une autre réponse, un autre regard, une autre ambition pour ce public ? La plupart de ces familles aspirent comme pour nous à un travail, à un toit, à une éducation pour leurs enfants.

 

Si la première injustice reste leurs conditions de vie dans leur pays, souvent la Roumanie et la Bulgarie, il nous est impossible de ne pas traiter correctement les quelques milliers de personnes qui ont osé partir et tenter de proposer à leurs enfants des perspectives plus sûres. Que l'on arrête de nous évoquer "le fameux appel d'air" que provoqueraient des solutions justes et humaines.

 

Serions-nous aussi cyniques que cette "ex" députée qui voulait remettre dans leurs "bateaux-épaves" ceux qui tentaient de débarquer sur l'île de Lampedusa pendant le printemps arabe ? Les décideurs politiques ou les responsables des différents partis se sont-ils un jour interrogés sur ce qu'auraient entrepris leurs parents ou eux-mêmes s'ils étaient nés dans une famille rom en Roumanie ou dans une famille en Libye ou aujourd'hui en Syrie ?

 

Il ne s'agit pas d'être des "grandes âmes", des "justes" ou des "Abbé Pierre". Il suffit d'un peu d'humanité, de courage personnel et-ou politique et d'examiner des propositions qui viseraient l'accueil et l'insertion au moins pour une partie d'entre eux.

 

Le droit nous y invite. Certes le ministre de l'intérieur est dans son rôle quand il dit que les décisions judiciaires doivent être appliquées. Certes le maire ou le président d'agglomération est dans son rôle lorsqu'il demande une évacuation d'une installation sauvage parfois dangereuse. 

 

Mais nous avons aussi un droit à l'aide sociale, à l'hébergement pour toute situation d'urgence au titre desquels d'autres responsabilités et obligations leur sont dévolues. N'a-t-on pas défendu la primauté de l'humain sur toute réglementation administrative en reconnaissant l'inconditionnalité de l'accueil dans des structures humanitaires et-ou sociales ?

 

Mais ce n'est pas suffisant. Chacun peut-il se regarder dans la glace en s'interrogeant si les lois qu'il veut à juste titre appliquer, sont respectées par lui-même ou par les élus de la nation ? Pourquoi la loi DALO imposant de proposer des solutions de logement ou d'hébergement à ceux qui sont reconnus prioritaires n'est pas respectée ? Pourquoi alors la loi sur les aires des gens de voyage sans faire d'amalgame avec les roms n'est toujours pas respectée douze ans après sa promulgation ? Pourquoi près de 50 % de communes ne respectent pas la loi SRU imposant la construction de logements sociaux ? Pourquoi des expulsions sont-elles encore exécutées sans offre de logement ou d'hébergement ?

 

Des solutions existent, telles que des terrains aménagés pour un accueil de type individuel ou collectif (mal dénommé "villages d'insertion"), pas si coûteux que certains veulent le dire, des dispositifs d'insertion expérimentés dans plusieurs communes, des places d'accueil supplémentaires créées ou réservées pour soutenir ces familles.

 

La Fondation Abbé-Pierre et le mouvement Emmaüs soutiennent et défendent plusieurs projets comme ceux de Choisy-Le-Roi, de Marseille, en Seine-Saint-Denis et quelques autres.

 

Sur le site de Choisy, le lieu a été baptisé "permis de vivre" inspiré par l'Abbé Pierre qui dans les années 1950 avait placardé ceci à l'entrée d'un camp de fortune installé en région parisienne à l'improviste, en réponse à l'administration qui lui réclamait les papiers justifiant d'un permis de construire.

 

Le "permis de vivre", plus qu'un lieu, plus qu'un programme, plus qu'un dispositif, c'est un choix de société.

 

Patrick Doutreligne, Fondation Abbé-Pierre  link

 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 23:04

Cette très vieille femme, surprise entre les deux pôles de son passé qui resurgit condensé dans le mot oued, qu'elle prononce avec hésitation devant le cours d'eau caché qui semble pourtant avoir creusé une vallée au bas de la colline où elle vient d'être portée/conduite; puis dans le mouvement qu'elle esquisse pour essayer de rejoindre des rires d'enfants invisibles qui s'amusent à quelques mètres de nous derrière des arbres... Elle paraissait inerte, elle s'est soudainement animée et j'ai cru apercevoir son âme: tout son être-passé tendu entre l'oued de son enfance et les enfants qu'elle a aimés...

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 23:04

Je luttais contre la contamination de ma vie par les récits de la sienne, me retranchais en moi pour mieux chasser les mots empoisonnés. Il n'entrait plus dans mon entendement que des fragments de phrases soigneusement filtrées, des pièces détachées dont je remontais le mécanisme avec précaution et selon mon bon plaisir. Le résultat, évidemment, n'était pas toujours propice à la conversation. Non seulement mes réponses paraissaient très éloignées du sujet, mais il me fallait un temps démesuré pour les formuler. Il m'arrivait de répondre avec plusieurs jours de retard, ou plusieurs semaines, selon la gravité de mon inquiétude.

 

Sabine Raffy, Le tapis de mémoire, éditions La Chambre d'échos.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 09:53

Les bureaux voisins sont vides, le couloir qui les distribue est désert, le distributeur automatique de boissons, outre sa mission première, me désaltérer, remplit celle de me tenir compagnie.

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 23:04

    Equilibre

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